Texte de Kalil Gibran
On dit qu'avant d'entrer dans la mer, une rivière tremble de peur.
Elle regarde en arrière le chemin qu'elle a parcouru, depuis les sommets, les montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages, et voit devant elle un océan si vaste qu’y pénétrer ne parait rien d'autre que devoir disparaître à jamais.
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